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Gravel, une traversée des Alpes du Nord
Morceaux choisis d’une traversée des Alpes du Nord en gravel. Non loin des mythiques grands cols routiers, ce périple nous a fait découvrir des versants sauvages, des vallées bucoliques et surtout, des pistes dans tous les états – sur lesquelles nous avons évolué souvent seuls au monde…
Le récit complet de ce voyage est aussi à retrouver sur Alpine Mag
Textes : Dominik Cremer-Schulte
Photos : Dominik Cremer-Schulte, Jan Öztürk-Lettau, Jean-Christophe Azema
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Partis des bords du lac Léman, nous avons franchi les montagnes du Chablais puis les reliefs du Giffre avant de nous retrouver au pied du massif du Mont Blanc, pris dans les nuages.
Sur la piste qui mène Col du Joly dans le Beaufortain. Après deux bonnes heures d’ascension, c'est une belle récompense même si le ciel reste chargé
Les derniers kilomètres de l’ascension sont splendides. Sans doute l’un des meilleurs challenges en « gravel alpin ». Le paysage est marqué par le pastoralisme, le ruissellement de l’eau rend la piste parfois difficile.
Arrivée au sommet, le brouillard nous enveloppe de sa fraîcheur. Nous mettons les vestes coupe-vent avant d'entamer la descente vertigineuse jusqu’à Beaufort.
La piste très esthétique du Cormet d’Arêches… un itinéraire qu'on croirait taillé pour le gravel.
Dans la montée au Cormet d'Arêches.
Joyau au cœur des montagnes, le Lac des Fées.
Il nous reste une belle descente jusqu’à Aime, d’abord sur piste… puis sur petite route.
Arrivée dans la vallée de la Tarentaise, le ciel s’ouvre et les derniers rayons du soleil du jour nous réchauffent la peau. La descente devient un vrai régal.
Après un passage à gué, un single nous tend les bras. Nous devons trouver notre chemin à travers ce versant parsemé de torrents.
Nous alternons à nouveau entre petites routes et pistes forestières que les pluies ont abimées.
Sur une piste d’altitude vers Valmorel, vue sur sa majesté le Mont Blanc. Une journée magnifiquement ensoleillée !
Le Lac du Loup, un joyau naturel caché dans les montages de la vallée de la Maurienne.
La descente par les célèbres lacets de Montvernier, un itinéraire malgré tout peu parcouru en dehors des grands évènements sportifs.
En quittant Valloire, nous suivons le cours de la Valoirette. Entrée progressive dans l’univers minéral du Massif des Cerces et du Grand Galibier.
Quelques pistes nous évitent la route pour monter au Galibier.
Les pneus larges des gravels offrent plus de confort, même sur la route.
Enfin, l’univers minéral des Cerces nous tend les bras. Des moments magiques nous attendent sur une route de légende.
Sur le bitume, nous trouvons notre place parmi les autres cyclistes, équipés avec des vélos à pneus beaucoup plus fins...
Les sommets glaciaires des Écrins nous saluent pour cette dernière étape jusqu'à Briançon.
La Barre et le Dôme des Écrins, à plus de 4000 mètres.
Depuis le Col du Lautaret, nous nous laissons glisser sur les chemins de la vallée de la Guisane jusqu'à atteindre Briançon, la fin de notre traversée.
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