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Le tour du Mont Blanc à la sauce béarnaise
En complément de l’article paru dans Alpine Mag, nous vous emmenons avec une joyeuse troupe de béarnais sur le tour du Mont Blanc. Place aux images plein écran !
Photos et textes : Pascal Gaudin
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Seulement trois heures après quitté Cham, nous voilà déjà perchés au milieu des alpages avec en toile de fond, les sommets et glaciers du Massif du Mont Blanc.
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Les longues montées caractérisent le VTT de montagne. Prendre son rythme "diesel", discuter avec ses amis, regarder les paysages, observer les détails que la nature nous offre au bord des chemins, tendre l'oreille : le VTT devient parfois méditatif...
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Le Valais apparaît au col de Balme. Nous basculons en Suisse.
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Un single track montant nous amène au col de la Croix de fer (2343m). Première "montée dans les tours" de l'organisme !
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En récompense, un magnifique panorama sur les Aiguilles rouges, la dent de Morcles et les innombrables sommets qui dominent le lac d’Émosson, mais aussi une interminable descente sur un sentier monotrace joueur qui nous mène jusqu'au village de Trient où nous passons la nuit.
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Le lendemain matin, à l'approche du col de la Forclaz, le décor est digne d'une carte postale suisse...
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Les apparences sont trompeuses : ce sentier deviendra raide et exigeant, ...
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... avec à la clé une alternance de poussage et portage jusqu'au col de Portalo (2049m).
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Nous basculons sur l'alpage de Bovine où nous rencontrons nos premières vaches Hérens. Elles font l'objet des fameux "combats de reine" traditionnels des alpes valaisannes.
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Après un court répi sur un single track "flowy", une friandise pour les vététistes, ...
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... nous nous lançons dans LA descente la plus exigeante de notre tour du Mont Blanc. Marches, épingles, rochers, racines, pentes raides : tout l'éventail du VTT alpin est passé en revue !
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Quand l'art se mêle à l'Alpe...
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Du jamais vu dans cette région : la sécheresse rend les sentiers poussiéreux !
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Les villages suisses sont de véritables cartes postales avec leurs chalets coquets, jardinières fleuries, tas de bois rangés au cordeau...
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Au pied du Mont Dolent et de ses satellites aux faces raides et minérales, la fin de journée est rosse.
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Cap sur le Grand col Ferret (2536m). Une longue montée réalisable "à la pédale" pour les plus affûtés.
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Les aiguilles de Leschaux et de Talèfre pointent progressivement le bout de leur nez au-dessus du col.
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Non seulement on se sent bien petit, mais on l'est...
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Bascule sur le Val Ferret italien par un single track au double visage : tout d'abord raide et technique, puis tout en douceur comme sur cette image.Au loin, la remontée vers le col de la Seigne qui nous attend demain...
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Les sommets on entendu de nombreux noms d'oiseaux venus du sud-ouest lors de la montée vers cet incroyable nid d'aigle du col Chécrouit (1956m). L'ambiance est à la hauteur des efforts fournis... La veillée sera courte !
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De bon matin, en mettant le cap sur le col de la Seigne, l'univers de la haute montagne est tout proche. Les contreforts du Mont Blanc, avec ici le glacier de la Brenva et les environs de l'Aiguille Noire de Peuterey nous claquent à la figure. Le recul des glaciers est une fois de plus criant...
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Le "Mountain bike" n'a jamais aussi bien porté son nom.
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Entre deux ascensions, une petite parenthèse ludique fait toujours du bien !
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Mais aussi cette très rare section de plat ! Le glacier de Miage et ses satellites rocheux se reflètent dans les eaux du lac de Combal.
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Après être passés au pied du refuge Elisabetta, cette vallée nous offre un autre répit bienfaiteur avant le portage final.
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Le col est proche, l'ambiance incroyable...
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Bascule vers la vallée des Chapieux et le Beaufortain. Cette descente joueuse et roulante est la bienvenue !
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Nous voilà au pays du célèbre fromage Beaufort, avec l'aiguille des glaciers en arrière plan.
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Après avoir franchi le Cormet de Roselend (1968m) et longé le lac du même nom, nous atteignons le col de Sur-Frêtes. Au fond de la vallée, notre refuge apparaît gauche de l'image, la montée en lacets annonce le programme du lendemain matin...
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Home sweet home, dans la bucolique vallée de la Gittaz.
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Les Alpes, jusqu'au bout de la cuillère !
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L'ascension en lacets étant avalée, un ultime court poussage nous permet d'atteindre le col des Enclaves. Les Aravis et les Bauges apparaissent. Un étroit ruban se faufile au milieu des alpages roussis.
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De gouille en gouille, nous savourons ces moments suspendus...
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Section cassante dans les pierriers.
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Après une courte section de montée sur la petite route en cul-de-sac du col du Joly, nous retrouvons les belles meringues du massif du Mont Blanc, avec notamment les dômes de Miage.
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Au mignon petit lac de Roselette, le sourire est de mise chez les béarnais ! Le plus dur est maintenant dernière nous...
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Encore une ultime montée bien raide jusqu'au col de Voza (1657m) avant ...
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... la délivrance : la vallée de Chamonix !
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Ainsi s'achève cette belle semaine riche en émotions, en moment de solidarité, en dépassement de soi et en joyeuses session de déconne et de "chambrage". Voici quelques extraits de leurs retours :
David M. : " Le moment le plus dur ? La nuit passée en dortoir où il y avait une explication entre Stihl et Husqvarna".
François C. : "Durant tout le séjour, l'entraide et la solidarité ont toujours été présentes, que ce soit pour attendre le copain, réparer les vélos ou pour la vie au quotidien, tout le monde s'est mis au service des autres."
François T. : "On se sent complètement déconnecté de la vie réelle et on se vide la tête."
Jef C. : " Grandiose, époustouflant, inquiétant ! Les paysages exceptionnels et la fonte prématurée des glaciers m'ont procuré beaucoup d'émotion..."
Julien T. : "Si je devais résumer le TMB en 3 mots, je dirais : raide, paysage et camaraderie. Je voulais sortir de ma zone de confort sans me dégoûter et c'est chose faite !".
Nicolas B. : " C'est un séjour sportif qui procure des sensations incroyables. La beauté des paysages et des chemins empruntés fait complètement oublier les moments difficiles dus à notre manque de condition physique. Un pur bonheur !"
Romain P. : "La dernière heure de chaque journée était dur mentalement. La première descente de la Croix de fer à Trient a était phénoménal car descendre en vélo dans un paysage pareil avec la banane tout le long, c'est incroyable !"
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Retrouvez l'article complet de ce tour du Mont Blanc sur Alpine Mag : voir ici.
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